[Ouvert] Toujours pas de titre

- Parce que tu crois que mes hallucinations ne me paraissaient par réelles ? répliqua Thomas.

Et cette fois, c'était lui qui avait envie de pleurer.

- J'avais, et j'ai toujours l'impression qu'il y a de vraies personnes dans ma tête. "Ce ne sont que des voix imaginaires, Thomas !", continua-t-il en changeant sa voix. C'est le psychiatre qui me disait ça.

Les médecins lui avaient dit tant de choses qu'il ne voulait - ne pouvait - pas croire. "Ta schizophrénie n'est pas survenue à cause de ton traumatisme, Thomas", était l'affirmation qui l'énervait le plus. Parce qu'il avait besoin d'une raison pour se rassurer, et que celle-là sonnait comme une évidence.

-Euh...ça vous dit de faire une pause, là ? Parce que ça commence vraiment à devenir violent...

-Mais puisque je vous dis que c'est réel,  c'est vrai ! Dit Talia d'une toute petite voix.
Bon, on va faire un test je pense que cela pourrai fonctionner,  quelqu'un aurait une bougie et de quoi l'allumer ? Demanda t elle en haussant la voix.
Et on pourrait fermer les volets ?

(Pour ceux qui ne comprendraient pas trop le pétage de plombs de mon perso : en fait, une personne atteinte de schizophrénie peut avoir des réactions émotionnelles étranges et se replier sur elle-même de façon imprévisible. Donc non Jaden, Thomas ne va pas s'arrêter :p)

Thomas se tourna violemment vers Jaden.

- TAIS-TOI ! hurla-t-il.

Puis, en se replaçant devant Talia :

- Je te dis que ce n'est pas réel !! Tu ne sais rien ! RIEN !

Son visage était devenu écarlate. Tout en criant, il se mit à secouer Talia par les épaules. Puis, il fit un bon vers la fenêtre et se plaça devant en écartant les bras pour empêcher quiconque de fermer lesdits volets.

Jaden resta bouche vée devant la crise de nerf de Thomas. Il se leva, posa la main sur son épaule et dit calmement :

-Thomas, calme-toi et rassied-toi. Ce n'est pas la peine de t'enerver donc arrête de crier, s'il te plaît.

Talia plissa les yeux d'un air menacent,  sa crise de larmes,  complètement derrière elle.
Elle se leva dignement , s'approcha de Thomas en le toisant.
-Ne t'avises plus jamais de me dire ca et de me secouer ainsi. Par  rapport à toi je suis saine d'esprit et je sais 3 fois plus de choses qu'un fou comme toi. Dit - elle calmement en appuyant méchamment la où ça fait mal avant de sortir de cette maison de dingue.

Thomas, hors de lui, se mit à courir à toute vitesse pour rattraper Talia avant qu'elle ne franchisse la porte. Il lui fit un croc-en-jambe pour la faire tomber par terre, puis il lui saisit le bras en serrant très fort. Rapprochant son visage de celui de la jeune fille, il susurra :

- Ne traite plus JAMAIS de fou. Tu m'entends ? PLUS JAMAIS !!

Il rugit ces deux derniers mots et lâcha le bras de Talia d'un geste brusque.

Jaden accourut vers la scène violente qui éclatait, attrapa le bras gauche et l'épaule droite de Thomas afin de le bloquer dans ses mouvements.

-Thomas, arrêtes tes conneries, bordel. Calme-toi ! Puis il reporta son attention sur Talia et ordonna calmement : pars tout de suite.

-C'est bizarre,  c'est juste ce qui me venais a l'esprit, dit elle narquoise.
Ah, et si tu n'es pas capable de te contrôler,  c'est que tu es fou. Ajouta t elle a l'égard de Thomas, encore une méchanceté gratiute.

-Mais ferme là, bon sang ! hurla-t-il en lâchant Thomas.

Thomas en profita pour se ruer vers Talia.

- Je ne suis pas fou, lui cracha-t-il. La seule folle ici, c'est toi, à croire que tu peux prédire le futur !

-Et merde ! lâcha-t-il.

Il s'en alla chez lui, en ayant par dessus la tête les problèmes de fou/pas fou de Talia et Thomas. Il monta et s'écrasa sur son lit.

Talia leva les yeux au ciel, elle en avait plus rien a fou... a faire de gens qui ne la croyaient pas, quitte a devenir mechante.

Thomas attrapa Talia par le col.

- Excuse-toi. Excuse-toi de m'avoir traité de fou !

Il commençait tout doucement à se calmer. Tout doucement...

Elle lui rit tout simplement au nez. 
-Je ne sais pas pourquoi je suis allez voir Lena pour lui demander une faveur si apres on me remercie comme ca, etant toujours tenue par le col.

La colère de Thomas remonta de plus belle.

- Tu n'aurais pas été remerciée comme ça si tu ne n'avais pas cherché la merde ! cria-t-il sans la lâcher.

Moi a la base,  je n'ai rien cherché du tout, je te rappel que c'est toi qui a commencé.

Thomas, furieux, la laissa tomber à terre. On pouvait voir des flammes se former sur sa paume.

- Moi, je ne t'ai pas provoquée en appuyant sur des points sensibles !

Il laissa échapper un grognement.

- Espèce de sale sorcière !

-Oh ho, les sorcière on les mets sur le bûcher. 
Je ne ferai pas ca a ta place, tu veux me tuer, va y, mais  tu vas avoir des problèmes après. 
Fit Talia toujours encore aussi calme.
Bien qu'elle pouvait faire des boucliers, elle n'en fit pas.

Thomas lui lança un regard méprisant.

- Je ne vais pas te tuer. Je ne suis pas un psychopathe.

-Vas y, qu'est ce que tu attends pour me tuer, t'as vu, je n'ai pas fait de bouclier. Fit Talia toujours encore très calme.
C'est là,  que leproverbe, jouer avec le feu prend tout son sens, restait plus qu'à ne pas se faire brûler. Mais talia etait tout a fait consciente de ce qu'elle fesait.

- Tu comprends ce que je te dis ? Je ne tue pas les gens.

Il lui attrapa les bras.

- Schizophrène ne veut pas dire psychopathe, espèce d'idiote.

Je sais, merci, mais tu étais bien partis.
Et arrête de me traiter d'idiote ! Je ne suis pas plus bête que le reste du monde.
C'est bon, t'as fini ta crise de nerfs,  et cette fois ci ce n'est pas méchant,  ce n'est pas bon pour toi.

Thomas reprit plusieurs fois sa respiration.

- Oui. Je crois que ça va mieux.

Tout doucement, il alla s'installer sur le canapé.

- Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de crise. Mais à cause de la Zone, plus de traitement. Et si plus de traitement...

Il laissa sa phrase en suspend, n'ayant aucunement besoin de la terminer.

-Thomas, lors de tes visions, ou, hallucinations,  tu étais où,  enfin, je veux dire ton angle de vue c'était quoi ? 
Elle s'assit tranquillement a côté de lui, elle avait toutson temps, bien qu'elle, s'inquiètait pour Misao, elle ne pouvait rien faire toute seule.